La vie a parfois le don de t'envoyer des épreuves à la tonne...
Je sais que je suis du genre chialeux mais disons que ces temps-ci, je m'autorise à me plaindre.
Perdre un chum c'était une chose, j'ai beaucoup de peine mais je sais qu'il est bien et qu'il veille sur ma carrière (comme il le faisait de son vivant). D'ailleurs mon cher, nous avons dû faire des pieds et des mains pour te trouver un remplaçant à la Coupe Rogers. On dirait que personne aime le tennis autant que tu l'aimais.
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Je viens de perdre une de mes plus précieuses collaboratrices au bureau. Elle quitte malheureusement le bureau pour un compétiteur. Belle opportunité de carrière pour elle, je sais qu'elle réalisera de grandes choses là-bas.Son intégrité, son implication, sa franchise et sa personnalité dans son ensemble me manquera.
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Mais d'apprendre ce que je viens d'apprendre ce soir... c'est le boutte colisse !!!!
Ma mère vient de me dire que selon son médecin, il ne lui resterait que quelques mois à vivre (un peu moins d'un an). Je ne sais pas quoi penser!!! Ma mère est malade depuis des années et des années, tellement que j'en suis venu à douter de la véracité de tous ses maux. Elle n'a que 58 ans.
Encore ce soir, je me surprends à me questionner si c'est vrai ou non... je me sens pas mal trou de cul mais il faut être dans mes souliers pour me juger.
Bref, quoi faire ??? Je suis tellement déchiré dans mes pensées que j'en oublie mes émotions. Je suis sans larmes et ce n'est pas normal pour un gars sensible comme moi. Mon cerveau est probablement trop occupé à penser à toutes les questions qui me passent en tête. Je suis même entrain d'espérer que cette histoire n'est pas véridique. Je ne sais pas comment réagir. Je me sens comme dans un tunnel sans sortie, il fait noir, je ne peux pas voir, pas entendre, pas réfléchir...
J'écris parce que c'est mon meilleur moyen de ventiler.
Heille la vie, ça te tente pas de prendre un break de vacherie pour un boutte....
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Je t'envoie tout plein de compassion. Prends le temps de prendre du recul pour analyser tout ça. Une chance, tu peux t'entraîner pour t'aider à ventiler. Courage ...
RépondreSupprimerBon courage JF. Je vous envoies des ondes positives et je pense à vous.
RépondreSupprimerJ'ai su brutalement que mon père n'avait que peu de temps à vivre. Il est décédé le 18 mars 2011 et le monument devrait finalement être gravé cette semaine.
RépondreSupprimerIl n'y a rien de facile là dedans mais tu disposes de plus de temps pour te préparer à l'inévitable. Contrairement au vélo, on ne peut pas s'entraîner à accepter la mort de ceux que l'on aime. Un tel entraînement n'existe pas mais ne pas interrompre son entraînement physique habituel aide à passer au travers.
Je t'envoie plein de compassion, mais tu vas devoir trouver toi-même la meilleure façon de passer à travers cette dure épreuve. La façon est très personnelle et varie d'une personne à l'autre.
Le col du deuil, très fortement hors catégorie et très difficile à traverser et pourtant, contrairement aux autres cols, il n'y a aucun moyen d'abandonner avant le sommet et on préférerait ne jamais atteindre le sommet, mais on n'a pas le choix.
Merci à vous trois pour vos bons mots. Ça fait du bien.
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